Je pense qu’il s’agit d’une fausse cause pour un vrai problème, à savoir l’épuisement prévisible des ressources pétrolières, et que les politiques en sont conscients.
Depuis le fameux rapport du club de Rome (rapport Meadow) des années 1970, le choix a été fait de ne pas parler de limitation des ressources terrestres ni de la démographie, deux sujets considérés comme tabou.
Un autre choix a été fait d’ignorer les alertes sur la pollution de l’environnement, car cela eut été dommageable à la croissance industrielle pratiquée à cette époque qui a vu la naissance des mouvements écologistes. Mais cela est une autre histoire, même si la cause écologiste a épousé plus tard la cause climatiste.
L’intention était juste de diaboliser le pétrole pour favoriser d’autres sources d’énergies. D’où la création du GIEC en 1988 à l’initiative des anglo-saxons, la création d’une théorie climatique rendant le climat dépendant des émissions de CO2 d’origine humaine, les campagnes de peur initiées par Al Gore, auprès de l’opinion publique et les discours sur la transition énergétique.
Ce qu’ils n’ont pas compris ou pas voulu comprendre, c’est que seul le nucléaire était capable de prendre la relève en l’état de la technologie actuelle. Peut-être aussi ont-ils espéré qu’une meilleure solution de remplacement serait trouvée avant d’être dos au mur. Un pari sur l’évolution de la science donc.
Or, le nucléaire faisait peur aussi… D’où l’orientation vers les énergies renouvelables avec force subsides étatiques, un choix politiquement douteux mais accueilli favorablement par les industriels, y compris les pétroliers, toujours prêts à profiter de la manne publique. Or, de nos jours il est bien difficile de distinguer le monde politique du monde des affaires, du moins dans le monde occidental.
Toutefois, les politiques ont leur propre agenda. La peur répandue sur le climat avec un certain succès est maintenant exploitée à des fins davantage politiques comme les changement de comportement, la réduction des libertés, le contrôle des populations …