Sur le climat, les questions qui se posent sont les suivantes
- y a-t-il un réchauffement climatique global ?
- Si oui, ce réchauffement est-il d’origine humaine ?
- Si oui, est-ce lié au CO2 et autres gaz à effet de serre produits par l’activité humaine ?
- Si oui, peut on modéliser le climat et les prédictions du GIEC sont elles valables ?
1. Quid du consensus scientifique ?
Il y a maintenant quasi consensus du monde scientifique sur la réalité d’un réchauffement climatique ces dernières années, mais qu’en est-il des causes humaines de ce réchauffement (en anglais AGW, Anthropogenic Global Warming) ? Cette thèse fait-elle consensus ?
Pour tenter d’y répondre, une étude a été menée en 2013 par le journal Environmental Research Letters : Quantifying the consensus on anthropogenic global warming in the scientific literature (Quantification du consensus autour du réchauffement global d’origine humaine dans la littérature scientifique)
Près de 12 000 articles scientifiques publiés entre 1991 et 2011 qui mentionnent « global climate change » ou « global warming » dans leur « Abstract » ont été classées d’après leur position sur le réchauffement climatique d’origine humaine (AGW).
Le camp qui défend l’AGW cite souvent cette étude pour affirmer qu’il existe un consensus à 97%. Ce qu’il ne dit pas, c’est que les sans opinions (62% quand même !) ont été écartés pour obtenir ce résultat. C’est donc une confusion entre la mesure d’un consensus et la désignation d’une majorité.
Voilà ce que dit vraiment cette étude.
Seulement 37 % accréditent la thèse AGW (l’origine humaine), avec une tendance à la baisse sur les 20 années examinées, tandis que 1% expriment un désaccord.
Ces deux chiffres augmentent (respectivement à 63% et 2%) lorsque l’on demande aux auteurs de classer eux-mêmes leur article et que ceux ci donnent une réponse. Sachant qu’il y a un faible taux de réponse (12%) dans cette population déjà réduite, et partant du principe que ceux qui ont une conviction partagent plus que ceux qui doutent, ces nouveaux chiffres ne sont pas plus convaincants.
Quoi qu’il en soit, avec ces deux chiffres en tête (37% ou 63%), il est abusif de parler de consensus autour de l’AGW, et à plus forte raison autour du GIEC qui avance des prévisions controversées à partir d’une thèse (elle aussi controversée) sur le rôle du CO2.
2. La controverse
La controverse climatique concerne essentiellement les thèses du GIEC, un organisme intergouvernemental, créé par plusieurs états. Dans son dernier rapport 2018, destiné aux dirigeants politiques, le GIEC affirme que :
- Il y a un réchauffement général à la surface de la planète (atmosphère et océans) depuis environ 1950.
- le CO2 (dioxyde de carbone) produit par l’activité humaine (chauffage, transports etc.) contribue à l’augmentation des températures par effet de serre
- différents modèles numériques intégrant l’activité humaine via l’influence du CO2 sur la température prévoient une augmentation globale minimum de 1,5 degrés en 2100
Le GIEC recommande une réduction des gaz à effet de serre, particulièrement du CO2. Ce qui conduit notamment aux accords de Paris et autres COP.
Le débat est devenu public sous l’impulsion des politiques (Al Gore et les gouvernements qui supportent le GIEC). Il y a en gros :
- Un camp « alarmiste » qui soutient le GIEC; une figure connue est James Hansen de la NASA; pour la France on pourrait citer Jean Jouzel du CEA
- Un camp des sceptiques; une figure connue est Richard Lindzen du MIT ; pour la France on pourrait citer Vincent Courtillot de l’IPGP. Dans ce camp, il y a ceux pour qui le facteur humain n’est pas établi et ceux qui admettent ce facteur humain, mais qui sont en désaccord avec les prévisions des « alarmistes ».
En septembre 2019, près de 500 scientifiques ont écrit une lettre à l’ONU: « There is no climate emergency – il n’y a pas d’urgence climatique
Par ailleurs, plusieurs polémiques ont lieu sur des manipulations de données météo, dans le but de faire coïncider les modèles alarmistes avec la réalité. Enfin, il existe une controverse sur le fait que le camp alarmiste ferait consensus. (voir ce résumé de Lindzen)
Au niveau public, ces polémiques sont reprises et amplifiées des deux cotés par les accusations ou soupçons de collusion et d’intérêts financiers ou politiques.
Il faut dire que l’affaire est sérieuse puisque le marché de la « transition écologique » a été estimé par le FMI à un niveau supérieur à l’ensemble des dettes souveraines du monde entier !
- avec les alarmistes, Il y aurait plutôt les lobbies du capitalisme vert (green washing) et du nucléaire ainsi que les principaux gouvernements néo libéraux. Al Gore est un des milliardaires du capitalisme vert.
- avec les sceptiques, Il y aurait plutôt les lobbies pétroliers. Or, compte tenu de l’épuisement des ressources pétrolières, ces lobbies ont intégré la nécessité de se repositionner sur le nouveau marché des énergies « propres ». Dès lors, ceux là aussi ont un pied dans le camp des alarmistes.
Dans cette grande controverse, le consensus politique est plus flagrant que le consensus scientifique.
3. Une graine de doute
Extrait du Blog Médiapart : 15/08/2019 17:28 PAR GABAS EN RÉPONSE AU COMMENTAIRE DE STÉPHANE MASCARON LE 11/01/2016 01:32
« Ce qu’il faut savoir, c’est que que pour un système physico-chimique complexe comme la planète Terre, soumis à divers « forçages » d’origine cosmique, la notion d’équilibre n’a aucun sens. Ses éléments (atmosphère, océans, lithosphère, biosphère, etc.) sont en constante évolution dans le temps, d’où « changement climatique » permanent…
Voici un résultat issu de la paléoclimatologie, science expérimentale qui étudie les climats anciens et leurs évolutions dans le temps, via mesure d’indicateurs (« proxies ») qui les « signent ». Exemple : la composition isotopique de l’oxygène piégé dans les glaces de l’Antarctique et du Groënland, indicateur de la température atmosphérique à l’époque du piégeage.
Le ΔT, c’est « l’anomalie de température », c’est-à-dire l’écart entre température ainsi mesurée et la moyenne annuelle « normale » (lol), celle d’aujourd’hui.
Comme chacun.e peut le constater sur ce graphique, les changements climatiques ne nous ont pas attendus… Les temps anciens sont une succession de glaciations (Lyon sous glaces) et de périodes plus chaudes (dont la nôtre), séparées par des transitions du style « Global Warning » ou « Global Freezing ». Et quand on zoome sur l’un des deux « états d’équilibre » (glaciation ou interglaciaire), on observe des variations très rapides (de l’ordre de plusieurs degrés en une ou deux décennies), signe que lesdits « équilibres » sont eux-mêmes instables.
Au vu de ces données, nul ne s’étonnera du fait que les Nostradamus des années 1960-1970 (-20 Before GIEC) nous gratifiaient d’un futur où on s’les gèle : ils ont extrapolé, tel un trader extrapole les cours de la bourse.
Bref, les changements climatiques du passé sont « chaotiques », au sens mathématique du terme, cf. Henri Poincaré, Alexandre Liapounov, Balthasar Van der Pol, John Von Neumann, Edward Lorenz, etc.
Et les climats de demain sont mathématiquement « imprédictibles ».
Quant aux « modèles climatiques » du GIEC… Sigh »
Pour conclure
Je crois finalement que l’urgence climatique est une grande intoxication basée sur la peur à partir d’un événement réel, et que les marchands de peur sont les politiques et les multinationales capitalistes. Cette intoxication fonctionne avec une caution scientifique présentée comme La Science, avec le contrôle des médias et la corruption.
On retrouve là tous les ingrédients du Corona circus. Faut-il s’en étonner ?
Divers liens pour approfondir
Pourquoi on DOIT être climatosceptique
http://www.longrangeweather.com/global_temperatures.htm
https://principia-scientific.org/chemistry-expert-carbon-dioxide-cant-cause-global-warming